Comme je vous l’ai expliqué dans mon article « Cette solitude qui nous fait du mal , partie 1 » la solitude a un impact majeur sur notre santé, fut-elle physique ou mentale. Vous le savez, la solitude peut être salutaire dans certains cas, mais quand elle n’est pas un choix personnel elle peut blesser, nous abimer, nous faire du mal. Il est dès lors important de faire évoluer cette situation. Nous allons en voir les risques.
Comme expliqué dans l’article précédent le sentiment de solitude peut apparaître également quand l’interaction que nous vivons n’est pas celle dont nous avons besoin sur le moment. Soit dit au passage, il n’est pas ici question de ne pas passer une minute seul, ou de dédier tout son temps aux autres! Prendre du temps pour soi est aussi capital. C’est, comme tout, une question d’équilibre.
Aujourd’hui, détaillons ensemble les différents effets, parfois surprenants, que la solitude peut avoir sur nous.
Ces informations sont tirées d’une campagne au Royaume-Uni qui vise à mettre un terme à la solitude. Le Royaume-Uni à même un ministre de la solitude, ce qui donne un signe fort de l’importance du sujet
1. LA SOLITUDE ET NOTRE SANTÉ PHYSIQUE
Semblable à l’obésité et au tabagisme
La solitude est aussi mauvaise pour la santé que l’obésité morbide ou le fait de fumer à outrance. [2] Les dangers qu’elle comporte représentent des pourcentages égaux voir supérieurs aux taux de morbidités de l’obésité et du tabagisme.
Risque de problèmes cardiaques
La solitude augmente le risque de crise cardiaque et de maladie cardio-vasculaire. [3] Elle est associée à des changements négatifs dans nos systèmes cardiovasculaires, hormonaux et immunitaires. Ceci conduit à un état inflammatoire qui abime le cœur, affaiblit notre capacité à combattre les infections, et accélère la dégénérescence osseuse et musculaire.
La pressions artérielle
La solitude augmente la pression artérielle. [4] Elle génère une forme de stress, qui augmente le niveau de cortisol, celui-ci augmentant la pression sanguine.
La fragilité physique
La solitude augmente la fragilité physique. [5] [13] D’une part la solitude augmente le risque d’être inactif, ce qui accroit le risque de fragilité physique. D’autre part il est prouvé que les personnes âgées qui gardent une vie sociale active ont une alimentation plus équilibrée, ce qui est bénéfique pour leur santé.
Les troubles de comportement alimentaire
La solitude augmente le risque de troubles du comportement alimentaire. La nourriture peut par exemple servir à combler un vide créé par le manque de contact. C’est hélas parfois un cercle vicieux. Celui qui mange trop peut se sentir d’autant plus mal dans son corps (ce qui n’est pas toujours le cas, et c’est tant mieux ! Ceci est sur un blog body positif ! 🙂 ), ne pas avoir envie qu’on le voie, sortir moins, et du coup, être plus seul encore…
Le système immunitaire
La solitude peut nuire à notre système immunitaire. Elle peut stimuler la production de cortisol, ce qui à un impact direct sur nos défenses immunitaires. Je publierai bientôt un article explicatif sur le cortisol et son impact sur notre immunité. Encore un peu de patience. 🙂
2. LA SOLITUDE ET NOTRE SANTÉ MENTALE
Le déclin cognitif
La solitude augmente le risque de déclin cognitif et de démence. [6] Le manque de stimulations crées par l’engagement social a pour effet de précipiter le déclin et le risque de démence.
Dépression, anxiété, burn-out, stress
Les individus seuls sont plus à risque de développer des symptômes dépressifs, anxieux, voir même suicidaires [7] [8]. Le fait de ne pas se sentir soutenus, d’être isolés, avec moins de connexions humaines peut nous amener à voir la vie en noir. Elle peut également augmenter notre niveau de stress, ceci ayant un impact direct sur notre sommeil et notre faculté de concentration [12]
L’alcoolisme
La solitude peut augmenter le risque de basculer dans l’alcoolisme. Alors que nous nous sentons seul nous pouvons avoir plus de risque de « boire pour oublier », avec tous les dangers connus de ce comportement.
La confiance en soi
La solitude est associée à une mauvaise confiance en soi [14]. Les personnes souffrant d’une mauvaise estime d’eux-mêmes n’ont pas conscience de leur valeur, de leurs qualités, et doutent parfois du fait d’être appréciables ou aimable. Ceci les retranche parfois dans une solitude pesante mais sécurisante.
Le manque de contact
La solitude peut entrainer un manque de contact physique, dont les effets négatifs sont détaillés dans ce post.
Décès prématuré
Avec tous ces risques sur notre santé, la solitude augmente la probabilité de décès prématuré de 26% [1]
Ce que la câlinothérapie peut faire contre la solitude.
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Le contact tactile bienveillant aide à réduire la solitude et ses effets.
C’est pour cela que la câlinothérapie me plait tant. Mon crédo est « Le bonheur par le toucher ». Je me suis donné pour mission de rendre les gens plus heureux, de rendre leur vie plus agréable en me mettant au service de leur bien-être.
Je veux également faire parler de la solitude et du manque de toucher dans notre société afin de faire disparaître le tabou qui plane sur le sujet.
Si vous vous sentez seuls, si le manque de toucher vous pèse et que vous cherchez un cadre bienveillant, sans jugement, dans lequel vivre un moment agréable et de connexion, n’hésitez pas à essayer la câlinothérapie. J’offre plusieurs services afin de vous apporter ce qui vous ferait du bien.
Références des études citées
[1] Holt-Lunstad, J., Smith, T.B., Baker, M., Harris, T. and Stephenson, D., 2015. Loneliness and social isolation as risk factors for mortality: a meta-analytic review. Perspectives on psychological science, 10(2), pp.227-237
[2] Holt-Lunstad, J., Smith, T.B. and Layton, J.B., 2010. Social relationships and mortality risk: a meta-analytic review. PLoS medicine, 7(7), p.e1000316.
[3] Valtorta, N.K., Kanaan, M., Gilbody, S., Ronzi, S. and Hanratty, B., 2016. Loneliness and social isolation as risk factors for coronary heart disease and stroke: systematic review and meta-analysis of longitudinal observational studies. Heart, 102(13), pp.1009-1016.
[4] Hawkley, L.C., Thisted, R.A., Masi, C.M. and Cacioppo, J.T., 2010. Loneliness predicts increased blood pressure: 5-year cross-lagged analyses in middle-aged and older adults. Psychology and aging, 25(1), p.132.
[5] Social isolation and loneliness as risk factors for the progress ion of frailty: the English Longitudinal Study of Ageing. Gale C, Westbury L, Cooper C, the English Longitudinal Study of Ageing, Age and Ageing, Volume 47, Issue 3, 1 May 2018, Pages 392–397
[6]Global Council on Brain Health. (2017). The brain and social connectedness: GCBH recommendations on social engagement and brain health. Retrieved from www.GlobalCouncilOnBrainHealth.org.
[7] Cacioppo, J.T. and Cacioppo, S., 2014. Older adults reporting social isolation or loneliness show poorer cognitive function 4 years later. Evidence-based nursing, 17(2), pp.59-60.
[8] O’Connell, H., Chin, A.V., Cunningham, C. and Lawlor, B.A., 2004. Recent developments: suicide in older people. Bmj, 329(7471), pp.895-899.
[9] Cacioppo, J.T. and Cacioppo, S., 2014. Older adults reporting social isolation or loneliness show poorer cognitive function 4 years later. Evidence-based nursing, 17(2), pp.59-60.
[10] Shankar, Aparna, et al. “Social isolation and loneliness: Prospective associations with functional status in older adults.” Health psychology 36.2 (2017): 179.
[11] Holt-Lunstad, Julianne. “The potential public health relevance of social isolation and loneliness: Prevalence, epidemiology, and risk factors.” Public Policy & Aging Report 27.4 (2017): 127-130.
[12] Cacioppo, J.T., Hawkley, L.C., Crawford, L.E., Ernst, J.M., Burleson, M.H., Kowalewski, R.B., Malarkey, W.B., Van Cauter, E. and Berntson, G.G., 2002. Loneliness and health: Potential mechanisms. Psychosomatic medicine, 64(3), pp.407-417.
[13] Valtorta, N.K., Kanaan, M., Gilbody, S., Ronzi, S. and Hanratty, B., 2016. Loneliness and social isolation as risk factors for coronary heart disease and stroke: systematic review and meta-analysis of longitudinal observational studies. Heart, 102(13), pp.1009-1016.